Le voyage en dehors de la saison estivale s’installe de plus en plus dans les mœurs des Marocains, nous annonce Aujourd’hui le Maroc dans son édition du 31 mai. Le quotidien reprend les résultats de la toute récente enquête intitulée «Voyage, le mode emploi des Marocains en 2016», réalisée par le spécialiste du tourisme sur Internet, «jevoyage.ma».
Il ressort de cette étude que les Marocains voyagent en moyenne deux fois par an. Si l’été est traditionnellement la saison des voyages par excellence, la donne change progressivement. Ainsi, les destinations d’hiver émergent et le printemps devient aussi une saison pendant laquelle les Marocains aiment s’offrir des pauses.
Durant l’été, les destinations balnéaires sont les préférées des Marocains. Les côtes méditerranéennes du nord, notamment Saidia et Agadir, sont très prisées. De même que Dakhla qui gagne du terrain. Pour ce qui est de l’étranger, c’est le sud de l’Espagne qui arrive en tête. Et ce sont 300.000 Marocains qui s’y rendent. Des pays comme la France et l’Italie séduisent toujours nos compatriotes, alors que le Portugal commence à s’imposer comme une destination de prédilection. Par ailleurs, un autre type de destination commence à séduire les voyageurs marocains: il s’agit des 56 pays où l’on peut se rendre sans visa. Par ailleurs, lorsqu’ils partent à l’étranger, les Marocains optent, le plus souvent, pour des voyages organisés du fait qu’ils offrent simplicité, confort et sécurité comme ils permettent de visiter les principales attractions qu'offre leur destination.
L’enquête révèle par ailleurs que même si les budgets consacrés aux voyages dépendent de la situation socio-économique de chacun, le panier moyen s’élève tout de même à 4.132 dirhams par personne. En été, il est de 5.500 dirhams, du fait de séjours plus longs, de sept à dix jours en général. Enfin, l’étude démontre que les Marocains réservent ou comparent désormais les offres via Internet. Néanmoins, bien que les 43% des visiteurs des sites de voyage soient connectés via des mobiles, ils restent prudents quant au mode de paiement: le paiement par carte sur Internet n’est pas encore, en effet, entré dans les mœurs.
