Le segment du MICE (Meeting, Incentives, Conferencing, Exhibitions) accueille chaque année 9.000 congrès. Le Maroc attire à peine 5% de ce volume, nous apprend L’Economiste dans sa publication de ce 18 août, expliquant que ce segment avait connu une forte baisse durant les deux dernières années pour nombre de raisons, surtout conjoncturelles.
D’abord, la crise économique a affecté la trésorerie des entreprises marocaines, impactant la demande sur le volet incentives. Par ailleurs, toutes sortes d'amalgames ont affecté la destination Maroc. Selon le journal, il a fallu batailler dur pour repositionner la destination Maroc auprès des donneurs d’ordres internationaux. L’organisation de la COP 22 par le Maroc a donné un coup d’accélérateur à ce segment.
L’Economiste souligne que, de par son positionnement stratégique, le Maroc a de sérieux atouts pour convoiter ce genre d’événements. Infrastructures hôtelières, aéroports internationaux et autres connexions dans plusieurs villes, le royaume jouit, en effet, de tout ce qu’il faut pour se faire une place sur ce segment.
Toutefois, le quotidien déplore la quasi-inexistence d’infrastructures MICE dans de nombreuses villes. Pourtant, la demande est là. Surtout de la part des donneurs d’ordres internationaux. Pour le moment, Marrakech continue de jouir de son positionnement de capitale du MICE, avec l’organisation d’une vingtaine d’événements à la rentrée.