L'ONMT est sur le qui-vive. Dans son édition du jour, L’Économiste assure que l'office est prêt pour la relance du tourisme. Reprenant les propos du DG de l’ONMT, le journal annonce que toutes les hypothèses ont été envisagées avec des scénarios d'ouverture totale, partielle ou graduelle. Tout dépendra du timing.
Pour le quotidien, quel que soit le timing, le Maroc dispose de fondamentaux solides: première destination en Afrique depuis 3 ans, dans le top 30 mondial, le tourisme est le premier "métier monde du Maroc" puisque la destination gagnait 1 million de touristes par an à la veille de la crise. Toujours est-il, l'Office a dévoilé trois campagnes disruptives: une marque Corporate, une marque de tourisme domestique et une autre dédiée au tourisme international. Ces campagnes se basent sur des études de marché qui ont permis "d'identifier les mutations et changements de comportement, les perceptions autour de la destination Maroc, son positionnement ainsi que les principales motivations des visiteurs potentiels".
L'Économiste devoile les résultats de ces études où le Maroc jouit d'une forte notoriété avec 89% des voyageurs qui disent connaître la destination contre 84% pour la Tunisie, 86% pour la Croatie, 91% pour la Turquie et 92% pour l'Égypte. En revanche, le quotidien note que le Maroc décroche sur l'argument de la considération avec seulement 39%. Autre point faible, les visites antérieures avec un taux de revisite de 18%.
Le Maroc dispose des marques fortes comme Casablanca et Marrakech qui sont mondialement connues et d'autres pépites dont la visibilité est forte comme Essaouira, Chaouen ou Dakhla.