Tourisme : Ces marchés négligés !

Le vivre-ensemble, une valeur inféodée corps et âme aux Marocains.

Le vivre-ensemble, une valeur inféodée corps et âme aux Marocains. . DR

Revue de presseLa dernière étude réalisée par l’ONMT met le doigt sur le grand potentiel des marchés émetteurs sous-estimés.

Le 09/05/2013 à 21h03, mis à jour le 09/05/2013 à 22h58

On ne le dira jamais assez, le tourisme national résiste plutôt bien aux effets de la crise. Et comme l’écrit si bien La Vie Eco dans sa dernière livraison –à paraître le 10 mai-, le Maroc a intérêt à mieux connaître ses touristes. L’hebdomadaire économique révèle les résultats d’une récente étude de l'Office national marocain du tourisme (ONMT) réalisée dans les marchés émetteurs. L’objectif étant de permettre aux professionnels du tourisme de mieux orienter leur stratégie commerciale.

Que dit cette étude ? "Le climat et la culture sont les motifs qui poussent au choix du Maroc dans les principaux pays émetteurs qui présentent de nombreuses similitudes. Les pays d’Europe centrale et orientale représentent des gisements prometteurs», lit-on sur les colonnes de La Vie Eco. C’est dire que cette étude est tombée dans un contexte où les acteurs touristiques, à leur tête l’Etat, cherchent de nouveaux débouchés pour la destination Maroc. Cette étude a donc le mérite de donner une meilleure visibilité pour les actions à mener à l’avenir.

Investir gros dans le web

Justement en parlant d’avenir, l’étude constate par exemple que les pays scandinaves sont des "marchés prometteurs mais négligés". A eux seuls, la Suède, le Danemark et la Norvège totalisent annuellement 20 millions de voyages à l’étranger avec des durées de séjour d’une semaine et une dépense moyenne qui s’élève à 1.000 euros. Sacré potentiel ! L’étude constate aussi que les pays de l'Europe orientale sont aussi des marchés prometteurs. Avec un peu plus de dessertes aériennes et de promotion, les marchés russe et polonais peuvent générer des millions d’arrivées pour le Maroc.

Comment saisir les opportunités que représentent ces marchés négligés ? Il faut d’abord une politique volontariste et une communication de proximité avec les opérateurs clés de ces marchés. Le rôle du gouvernement est d'ouvrir la voie aux acteurs privés en lançant des initiatives de grande envergure. Mais s'il y a un seul investissement à engager et vite, ce serait celui de booster l'offre Maroc sur le web, surtout que l'étude de l'ONMT révèle sans surprise que l'internet est le principal canal d'achat de voyages.

Par Yassine Majdi
Le 09/05/2013 à 21h03, mis à jour le 09/05/2013 à 22h58