TGV: le chantier de tous les records

Le360

Revue de presseKiosque360. Un nouveau record vient d’être battu sur le titanesque chantier de la Ligne à grande vitesse (LGV) reliant Tanger à Kénitra. Et c’est un équipementier ferroviaire, mondialement reconnu, qui vient de réaliser cette prouesse.

Le 24/01/2017 à 01h11

Le chantier LGV révèle des exploits tant sur la partie génie civil que sur le plan des équipements et la pose de rails, affirme L’Economiste dans son édition du 24 janvier. En effet, la filiale marocaine du groupe français Colas Rail vient de battre un record dans le déploiement de la voie ferrée du TGV. L’équipementier parvient à fixer jusqu’à 3,5 km de rails quotidiennement. Un record mondial sachant que la moyenne de ce type de prestation tourne autour d’un kilomètre par jour.

Si 80% de son volume d’activité sont consacrés à la route, le groupe Colas a su se diversifier en complétant sa palette de compétences dans la sécurité routière, le génie civil, les canalisations, l’étanchéité, le bâtiment, la dépollution de sites et le ferroviaire. Spécialisée dans le management de projets ferroviaires clés en main, la filiale de Colas Rail assure la construction des voies ferrées de la ligne à grande vitesse Tanger–Kénitra (185 km de double voie) pour un contrat de plus de 124 millions d’euros.

Rodé aux techniques de pose de rails et à la maîtrise de projets structurants d’infrastructures, Colas Rail a participé au chantier du métro du Caire et à la construction des tramways de Rabat et Casablanca. Fin 2012, Colas a décroché le contrat d’extension du métro d’Alger et, début 2013, celui du réseau ferroviaire rapide de Tunis. Implantée sur tous les continents, à travers un réseau de 16 établissements, l’entreprise emploie 5.000 salariés. L’équipementier ferroviaire a réalisé plus de 1 milliard d'euros de chiffre d’affaires.

Projet vitrine en termes de coûts, de challenges et d’enjeux de développement socio-économique, le premier TGV d’Afrique et du monde arabe promet d'accélérer la mobilité et le développement économique du pays.

Par Fayçal Ismaili
Le 24/01/2017 à 01h11