Seraient-ce les prémices d’une reprise des investissements dans le secteur du textile au Maroc? Certains opérateurs semblent en tout cas toujours aussi intéressés par le potentiel que représente ce secteur, au point d’initier de nouveaux projets à coup de centaines de millions de dirhams.
Dans son numéro du lundi 6 mai, l’Economiste rapporte que deux nouvelles unités industrielles ont été inaugurées vendredi dernier au niveau de Tanger Free Zone. Elles ont été développées à l’initiative de Vita Couture-Diprints et sont spécialisées dans la confection de prêt-à porter féminin et l’impression digitale sur tissu.
Dans le détail, l’Economiste souligne que la première unité, dénommée Diprints, est une joint-venture avec le groupe de textile Santandarina. Elle a nécessité un investissement de 90 millions de dirhams pour 110 emplois directs. Utilisant une technologie dernier cri, l’unité est en mesure de reproduire tous les types de graphisme sur tissu, un domaine dans lequel la demande est de plus en plus importante.
La deuxième unité est nommée Vita Couture. Elle a fait l’objet d’une convention avec les autorités marocaines. Disposant de 20 lignes de production, elle est spécialisée dans l’habillement. Le groupe s’est engagé à y investir 88 millions de dirhams, ce qui permettra la création d’environ 2.200 emplois directs et indirects.
Il est à noter que la production Vita Couture-Diprints est destinée exclusivement à l’export. Le groupe accompagne notamment les grandes marques d’habillement et les aide à construire leurs collections de vêtements pour femmes. A Tanger, les deux unités du groupe occuperont une superficie de 23.000 m2. Le choix de la ville du détroit est justifié, selon le top management de l’entreprise, par le positionnement géographique, la qualité des infrastructures et la politique marocaine en Afrique qui permet aux investisseurs d’élargir leurs horizons.