Tanger Automotive City (TAC) séduit de plus en plus d’opérateurs. Dans son édition du 8 novembre, L’Economiste rapporte que la zone industrielle, mitoyenne à l'usine de Renault à Melloussa, accueillera, en 2018, la première usine africaine du groupe Sogefi, filiale de l’Italien CIR. Cette unité, qui disposera d’une surface de 25.000 m2 pour un investissement de 10 millions de dirhams, démarrera avec un effectif de 300 employés. Sogefi se lancera dans la fabrication de deux modèles de systèmes de filtration pour moteurs (un filtre diesel métallique et un module de filtration d’huile) destinés au montage sur véhicules neufs, ainsi que dans la fabrication de pièces de rechange d’origine pour divers types de véhicules. A terme, l'usine vise un chiffre d’affaires de 60 millions d’euros.
Selon le quotidien, la zone serait sur «le point de boucler une première tranche de 55 ha sur les 300 de superficie totale», avec l’arrivée de Delphi qui envisage de construire une nouvelle unité portant sur l’injection plastique, pour un investissement de 24 millions d’euros et avec la promesse de créer plus d’un millier d’emplois. Sealynx, l’équipementier automobile spécialisé en joints d’étanchéité va, quant à lui, implanter une unité de production d’une superficie de 12.000 m2 bâtis sur un terrain de 22.000 m2.
Toutes ces futures usines viendront s’ajouter à celles déjà existantes, notamment celle d’ECI, fabricant de faisceaux de câbles pour véhicules. Sans oublier les unités de Sumilon, qui travaille dans le recyclage, et d'International Paper, spécialiste de la fabrication d’emballages en carton «rachetés à l’Espagnol Europac».
Le journal n’a pas omis de citer l’usine de pales d’éoliennes lancée par Siemens et récemment inaugurée. L’unité bénéficiera d’installations sur près de 4 ha. L’investissement total devrait atteindre 1,1 milliard de dirhams, avec la création de 700 emplois directs.