Selon L’Economiste, Masen a adopté de nouvelles stratégies. En effet, dans son édition de ce 28 juillet, le quotidien revient sur la prise de participation de l’agence, finalisée hier à Rabat, dans le capital de la société Alsolen, à hauteur de 50%. Il faut savoir qu’Alsolen, créée récemment en co-investissement avec le groupe industriel français Alcen (Défense et sécurité, énergie, médical et aéronautique), va se spécialiser dans les technologies solaires thermiques à miroir de Fresnel. L’entreprise va démarrer avec un capital de 60 millions d’euros et opérer sur le marché marocain avec, toutefois, la perspective de s’attaquer au marché subsaharien du solaire, croit savoir L’Economiste.
Soulignons que la société Alsolen développera et commercialisera des centrales à technologies solaires thermiques sur le marché local et international. «Avec ce capital, Alsolen détient déjà des actifs et en acquerra d’autres, aussi bien dans le domaine de la recherche que du développement de projets», précise Mustapha Bakkoury, président du directoire de Masen. Dans les détails, deux projets vitrines de référence seront développés par l’entreprise. Ces deux projets concernent la réalisation de centrales de moyennes et fortes puissances d’un maximum de 20 MW et d’un minimum de 50 MW. Selon le journal, ce dernier type de centrales est destiné à s’insérer dans les réseaux nationaux régionaux. En revanche, les centrales de moyenne puissance sont destinées aux pays à réseaux électriques peu développés, aux zones enclavées, de même qu’aux industriels. Notons que l’objectif de ces projets pilotes sera de démontrer la pertinence stratégique des technologies utilisées, notamment dans les secteurs agricoles et industriels.
L’Economiste note également que des applications sont envisagées dans le cadre du Plan solaire marocain. Il faut savoir aussi que la concrétisation de cet accord avec Alcen a mené vers un autre partenariat, non moins stratégique. Ainsi, Masen a, dans la même foulée, précise L’Economiste, finalisé un accord avec le Commissariat français à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), un organisme public de recherche actif dans plusieurs secteurs, dont les énergies renouvelables. Dans ce sens, plusieurs actions et projets sont prévus. On peut, ainsi, citer la création au Maroc d’un laboratoire de recherche commun. Selon le quotidien, cette structure, qui devrait intégrer le pôle R&D du complexe Noor à Ouarzazate, se penchera sur le développement de prototypes, systèmes et sous-systèmes de centrales solaires. Enfin, soulignons que l’accord couvre aussi de nombreux programmes de coopération dans la recherche et le transfert de savoir-faire.