De prime abord, la tendance est positive pour les sociétés du Masi, malgré une pluie de contrôles fiscaux subie par les émetteurs 2018. Dans son édition du jour, L’Economiste constate que les premiers résultats annuels annoncés sont bons, en particulier pour IAM et Crédit du Maroc.
Ils ne sont pas les seuls, relève le journal. C’est le cas d’Afriquia Gaz, qui réalise un résultat net social de 619 millions de DH en hausse de 14% grâce une performance sur le plan financier et même commercial avec des ventes en progression 2% à 1,06 million de tonnes pour un chiffre d'affaires de 6,4 milliards de DH.
La situation est différente pour Maghreb Oxygène (Mox) avec une baisse des revenus de 3,6% à 241 millions de DH mais une hausse du résultat net de 2% à 13 millions de DH en hausse de 2%. Chacune rémunérera ses actionnaires. La distribution de dividendes sera de 4 DH par action pour Mox et de 125 DH pour Afriquia Gaz.
L’Economiste s’attarde également sur le cas de Mutandis, qui est en ligne avec ses prévisions. Fraîchement introduite en Bourse, son chiffre d'affaires s’améliore de 8% à 1,4 milliard de DH, poussé par les performances de l'ensemble des branches d'affaires. Le résultat net courant est dans ces conditions passé de 55 à 78 millions de DH. De quoi permettre à la société de distribuer le dividende de 7,5 DH par action promis lors de l’IPO.
Le quotidien donne aussi l’exemple de Lydec, dont les agrégats annuels stagnent avec un chiffre d'affaires stabilisé à 7,2 milliards de DH en dépit de la baisse de la demande d'électricité, aussi bien des industriels que du grand public. Le résultat net s'est lui reculé de 2% pour s’établir à 204 millions de DH. «La société a budgétisé une enveloppe de 500 millions de DH pour les investissements en 2019».