SNEP relance ses projets d’investissement

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Revue de presseKiosque360. SNEP va prochainement pouvoir profiter d’un droit anti-dumping sur les importations de PVC du Mexique et d’Europe. De quoi lui permettre d’augmenter sa capacité de production à 90.000 tonnes/an et d’améliorer ses résultats.

Le 13/07/2017 à 23h22

Les jours semblent s’éclaircir pour la Société nationale d’électrolyse et de pétrochimie (SNEP). Dans son édition du jour, L’Economiste assure que la filiale d’Ynna Holding devrait bénéficier d’un droit anti-dumping définitif sur les importations de polychlorure de vinyle (PVC) en provenance du Mexique et des pays de l’Union européenne. Son application est pour bientôt, avance le quotidien. De quoi réjouir le management de l’unique producteur national de PVC. Il faut dire que la société récolte les fruits d’un processus entamé en 2015 et ayant abouti à une taxation supplémentaire à 48,20% sur les importations de PVC d'Europe et de Mexique, après ceux issus des Etats-Unis sur une période de 5 ans.

Dans ce contexte, SNEP va reprendre son plan d’investissement pour augmenter ses capacités, afin de mieux répondre à la demande locale. Elle consacrera un montant de 120 millions de DH à la modernisation des outils de production et portera ainsi la capacité à 90.000 tonnes de PVC par an contre 70.000 tonnes actuellement. Cela s’est déjà traduit pas la signature de deux contrats portant sur une enveloppe de 50 millions de DH pour l’acquisition d’une unité de compression de chlore à anneau liquide auprès de la société Garo et d’une salle d’électrolyse auprès de la société Thyssenkrupp. Le reste des contrats sera finalisé durant le second semestre.

En attendant, le management se réjouit des performances semestrielles de la société. Le producteur de PVC a ainsi réalisé d’importantes progressions de son chiffre d’affaires (+9%) et de son résultat d’exploitation (+130%). Le journal constate ainsi que pour «améliorer sa compétitivité, la société mise sur l’amélioration escomptée des coûts de production suite à la mise en œuvre, en 2017, des contrats d’approvisionnement en énergie éolienne ainsi que de la diversification des sources d’approvisionnement» pour continuer à soigner ses agrégats financiers. Le management est d’ailleurs convaincu que SNEP pourra afficher des réalisations en amélioration pour les années à venir. 

Par Rachid Al Arbi
Le 13/07/2017 à 23h22