La reddition des comptes a de nouveau été mise au devant de la scène lors du Forum des Nations Unies pour le service public, tenu récemment à Marrakech avec la participation de plus de 750 personnes. Lors de cet événement, il a de nouveau été prouvé que l’atteinte des objectifs de développement durable (ODD), qui représente une sorte de contrat social, impose la traduction de politiques publiques efficientes.
Dans son édition du lundi 25 juin, L’Economiste revient sur les principales conclusions de ce forum. Parmi elles, cette déclaration du ministre marocain chargé de la modernisation du secteur public, qui a insisté sur le fait que la coopération internationale multipartite est une occasion pour consolider les mécanismes de bonne gouvernance. «Le pouvoir est aujourd’hui sommé de rendre des comptes», a ajouté le ministre cité par le journal.
A en croire la publication, durant ce forum, l’accent a également été mis sur l’importance du rôle du privé dans l’atteinte des ODD. Dans ce sens, la définition d’un nouveau modèle de coopération public-privé s’impose. Cependant, comme le rapporte L’Economiste, il a également été précisé qu’il ne pourrait exister de modèle qui conviendrait à tous les pays. Chacun doit donc en définir un répondant à ses spécificités, pour atteindre les objectifs de développement. «Chacun doit considérer l’approche la mieux adaptée pour tenir les objectifs. Tout le monde doit jouer un rôle productif et l’ensemble de la communauté doit contribuer aux décisions», a d’ailleurs déclaré Cassam Uteem, ancien président des Iles Maurice.
A noter qu’en marge de ce forum, le Maroc s’est vu distinguer par l'un des prix dont ont été honorés huit pays. Le royaume a ainsi reçu, selon le journal, le prix panafricain du service public pour ses projets de «e-instruction» et «infractions routières».