Le secteur national de la sécurité privée ne s’est jamais aussi bien porté. Depuis l’émission de consignes policières obligeant les agences bancaires à se doter d’un système de sécurité efficient, les sous-métiers connectés au secteur ont tout de suite connu un engouement sans précédent, nous annonce Les Eco, dans son édition du 21 octobre.
En effet, le gardiennage, la télésurveillance, la sécurisation des accès, la protection des biens et des personnes, le transport sécurisé des biens et des personnes, la sécurisation des chantiers, sont autant de domaines de compétence qui ont le vent en poupe. Les opérateurs marocains les plus connus sont G4S, ES Data Security Systems, Communication System, Securitas, Securimag, RMO, Protectas, auxquels il faut ajouter quelque 1400 autres entreprises spécialisées dans la sécurité et le gardiennage.
Par agrégation de performances, le chiffre d’affaires du secteur dépasse les 6 milliards de dirhams, dont plus que la moitié est générée grâce à la commercialisation de caméras de surveillance. Par ailleurs, le royaume compte plus de 130.000 agents de sécurité actifs à travers tout le pays. Pour ce qui est de la segmentation du marché, il est admis que 85% des commandes et abonnements aux services de sécurité sont la chasse gardée de 10 entreprises uniquement.
Cela dit, il est communément admis dans le microcosme des société de sécurité que la multiplication des opérateurs a entraîné une baisse des coûts, loi du marché oblige. De plus, la vidéosurveillance, devenue largement plus accessible qu’il y a 15 ou 20 ans, n’a plus que l’argument de la qualité pour justifier son coût d’investissement.