Bank Al-Maghrib planche sur un comparateur des tarifs bancaires et dates de valeurs. L’annonce a été faite ce mardi 27 juillet 2021, par Hiba Zahoui, directrice de la supervision bancaire au sein de la Banque centrale. «Ce projet vise à stimuler la concurrence entre les banques et à faciliter l’accès du client à l’information sur les tarifs et les dates de valeurs pratiqués», a déclaré la responsable, lors d’une conférence de presse tenue à Casablanca, consacrée à la présentation du dernier rapport annuel de la supervision bancaire.
Concrètement, le comparateur va mettre à la disposition de la clientèle, à titre gratuit, un outil qui lui permettra de faire le choix d’un établissement bancaire en disposant d’une information fiable sur les tarifs des principales opérations.
A en croire Hiba Zahoui, ce projet, mené par la Banque centrale avec le Groupement professionnel des banques du Maroc (GPBM) dans le cadre d’une commission, avance bien. «Le cahier des charges qui définit les termes de référence et les services prioritaires sur lesquels nous avons convenu de démarrer le projet de comparateur, est finalisé», a-t-elle indiqué.
Lire aussi : Bank Al-Maghrib: à fin 2020, le Maroc compte près de 30 millions de comptes bancaires ouverts
Un premier appel d’offre, qui s'est révélé infructueux, a été lancé pour sélectionner le prestataire qui sera chargé de la conception et de la gestion du comparateur. Un deuxième appel d’offres vient d’être lancé pour parachever cette phase de sélection, a fait savoir la directrice de la supervision bancaire. Au rythme où vont les choses, le comparateur devrait voir le jour dès cette année, a-t-elle laissé entendre.
Il est a noter que Bank Al-Maghrib a érigé la protection du consommateur au rang de priorité, en particulier l’accès à l’information de la clientèle sur le coût des services bancaires. Dans ce sens, plusieurs chantiers ont été engagés pour rehausser la qualité de la relation banque-client, comme celui de la mobilité bancaire, qui doit permettre au client de changer de banque plus facilement, ou celui relatif à la clôture des comptes. En outre, un code éthique de recouvrement des créances bancaires est également sur les rails.