L’Université internationale de Rabat (UIR) a scellé un accord de crédit à long terme de 681 millions de dirhams, avec un consortium bancaire composé de CIH, de la Banque centrale populaire (BCP) et de la Banque populaire Rabat-Kénitra. Cet accord a pour objectif de mettre en place d’un nouvel hôpital universitaire de pointe pour un investissement de 1,6 milliard de dirhams. L’établissement sera accompagné de structures d’enseignement, de simulation médicale et de recherche en sciences de la santé, indique le quotidien Les Inspirations Eco dans son édition du lundi 15 avril.
«S’étendant sur une superficie de 96.000 m², il sera érigé comme un pilier central dans l’écosystème médical de la région de Rabat-Salé-Kénitra, renforçant à la fois l’offre de formation et de soins. Avec la capacité d’accueillir plus de 4.500 étudiants, cet ensemble d’infrastructures contribuera à combler les besoins croissants en professionnels de la santé qualifiés», lit-on.
L’Hôpital universitaire se profile comme une institution de référence, alignée sur les normes internationales les plus exigeantes. Doté de 450 lits et places, il offrira une palette diversifiée de plus de 45 spécialités médicales et chirurgicales. Les travaux, initiés dès l’été 2023, progressent selon un calendrier rigoureux, avec une finalisation prévue pour mars 2025. À cette date, l’hôpital sera pleinement opérationnel, équipé des ressources humaines et technologiques nécessaires pour assurer ses missions d’enseignement, de soins et de recherche.
«L’ouverture prochaine du Centre hospitalier universitaire (CHU) de l’UIR aura lieu d’ici la fin de l’année 2025. Dirigé par Mohamed Abdellaoui Andaloussi Maane, directeur général de la Foncière hospitalière, cet établissement est destiné à réaliser environ 200.000 consultations annuelles. En parallèle, la capacité d’accueil des étudiants dans les différentes branches médicales connaîtra également une expansion remarquable, avec environ 250 étudiants en médecine et en dentisterie et près de 1.000 étudiants dans les écoles médicales et paramédicales», lit-on encore.
Le Centre de simulation médicale et de recherche en sciences de la santé, d’une superficie de 2.000 m2, vise à devenir une référence tant au niveau régional qu’international. Son objectif est d’être un acteur majeur dans l’évolution des soins aux patients, l’amélioration des pratiques médicales et le développement de thérapies et dispositifs médicaux novateurs.
Pour soutenir cette infrastructure, le recrutement de près de 1.200 personnes est prévu.