Le liquidateur judiciaire de Samir ne compte pas se laisser faire. Alors que la filiale distribution de la Samir, la SDCC, a déposé plainte, la semaine dernière, pour «ingérence», Mohamed El Krimi estime que ces accusations ne sont que «des allégations sans fondement», rapporte le quotidien L’Économiste dans son édition de ce lundi 25 avril.
D’après le journal, la SDCC reproche au syndic «d’étendre les effets» de la liquidation judiciaire de la maison-mère à sa filiale. La SDCC qualifie «d’atteinte matérielle et de préjudice illégal confirmé par une extension infondée» cette procédure. Le plaideur demande au tribunal «de faire cesser ces agissements». Le juge des référés a fixé l’audience pour mercredi 27 avril prochain
Selon L’Économiste, El Krimi demande le rejet de la demande en rappelant que la SDCC est une filiale à 100% de la Samir. «En tant que représentant de la Samir, le liquidateur a le droit d’assister au conseil d’administration» de la SDCC. En gros, Mohamed El Krimi est en droit participer aux réunions de la filiale distribution de la Samir, puisque la maison-mère est «membre principal du conseil d’administration».
Une source de journal affirme, en revanche, que la Samir ne détient pas la filiale à 100%. La SDCC, en tant que société anonyme, «doit à peine de nullité avoir au moins 7 actionnaires, en outre, les administrateurs qui siègent au conseil d’administration doivent obligatoirement détenir au moins une action ou plus selon les statuts», soutient la source de L’Économiste.