Dans sa livraison du jour, Aujourd’hui Le Maroc s’intéresse au déroulement de la saison estivale à Assilah. Le quotidien indique ainsi que les professionnels du tourisme et les représentants des différents commerces ont souffert encore cette année d’un démarrage tardif de la saison, ajoutant que Assilah connaît une nette baisse d’estivants au cours de ces derniers jours du mois d’août.
La ville risque de vivre une saison estivale encore plus courte que les années précédentes. Pour les professionnels, le démarrage tardif de la saison et le fait de ne pas arriver à la prolonger, à l’instar des autres villes, impacte lourdement.
Aujourd’hui Le Maroc fait remarquer que la baisse du nombre de visiteurs de cette dernière semaine d’août est décevante pour les professionnels et les simples habitants d’Assilah, dont l’économie dépend grandement de la saison estivale.
La même source explique qu’elle est attribuée généralement à l’approche de la rentrée scolaire, qui nécessite comme toujours de grands préparatifs pour les familles marocaines, mais aussi à l’évolution de la météo au cours du mois de septembre prochain. «A l’instar des autres villes balnéaires, les professionnels d’Assilah ont toujours appelé à la lutte contre la saisonnalité touristique, mais surtout à la prolongation de la saison estivale», soutient le quotidien, ajoutant qu’après la saison estivale, la ville plonge dans un profond marasme économique le reste de l’année.
En raison de cette saisonnalité, les établissements touristiques de la ville, dont ceux d’hébergement hôtelier, enregistrent la plus faible fréquentation pendant la période hivernale. «C’est pourquoi les professionnels du tourisme (hôteliers, restaurateurs, cafetiers,...), les artisans ainsi que les représentants d’autres commerces et de simples Zaïlachis, qui se convertissent à la location des maisons ou pratiquent de petits jobs d’été, misent beaucoup sur l’été», explique-t-on.
Le journal fait observer que sur le plan touristique, la ville manque d’animation en comparaison avec d’autres villes côtières au Maroc, qui connaissent en moyenne un ou deux événements musicaux avec des concerts et des spectacles réalisés dans les places et rues les plus fréquentées.
Ce manque d’animation a joué en défaveur de la cité blanche, qui a perdu ces dernières années un nombre important de ses visiteurs. «La plupart des familles marocaines et des MRE préfèrent effectuer en moyenne un séjour de trois jusqu’à cinq jours au début ou à la fin des vacances d’été à Assilah, s’accordent à dire la plupart des professionnels du tourisme interviewés», conclut Aujourd’hui Le Maroc.