Réunions BM-FMI: le Maroc pour le soutien de sa stratégie d’inclusion financière

Le FMI.

Le FMI. . DR

Revue de presseKiosque360. Lors d’un meeting entre la ministre de l’Économie et des finances, Nadia Fettah, et la DG du FMI à Washington, le Maroc a appelé le FMI à appuyer la mise en œuvre de la stratégie nationale d’inclusion financière. Cet article est une revue de presse tirée du journal Les Inspirations ECO.

Le 25/04/2022 à 23h17

Grosse activité pour la délégation marocaine conduite par la ministre de l’Économie et des finances, Nadia Fettah, qui a participé à Washington aux travaux des réunions de printemps du Groupe de la Banque mondiale (GBM) et du Fonds monétaire international (FMI) tenu du 20 au 24 avril.

Dans son édition du jour, Les Inspirations ECO rapporte que "ce conclave a accueilli une série de rencontres importantes, notamment la réunion du Comité de développement conjoint du GBM et du FMI et les réunions du Groupe consultatif africain avec le président du GBM, David Malpass, et la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva".

Et c'est en sa qualité de présidente du groupe de pays au sein du Comité de développement, constitué, outre le Maroc, de l’Afghanistan, de l’Algérie, du Ghana, de l’Iran, du Pakistan et de la Tunisie, que Nadia Fettah a souligné, comme l'indique le quotidien, "l’importance de recourir à la numérisation pour promouvoir une croissance vigoureuse et inclusive, d’une part, et de mettre en œuvre une action collective urgente pour remédier à la crise de la dette qui se profile dans les pays en développement, d’autre part".

Il est en effet primordial de faire face aux défis de surendettement et d’insécurité alimentaire. Sans parler "des fragilités et l’adaptation aux changements climatiques, qui se sont accentuées avec le déclenchement de la crise ukrainienne et son impact sur les prix des produits énergétiques et alimentaires".

Le journal n'a pas omis de relever "les initiatives des institutions de Bretton Woods pour aider les pays fragiles à revenu faible et intermédiaire à faire face à ces défis, tout en appelant ces deux institutions, compte tenu de leur positionnement de référence, à un réexamen de l’architecture financière mondiale actuelle pour l’adapter aux besoins spécifiques de financement du développement des pays africains".

Le quotidien relève la tenue d'une réunion entre la ministre de l’Économie et des finances et la DG du FMI, avec la participation en mode virtuel du Wali de Bank Al-Maghrib (BAM), Abdellatif Jouahri. L'occasion, selon lui, de "mettre en avant la volonté du gouvernement marocain de poursuivre la dynamique des réformes engagées par le Royaume, conformément aux Hautes orientations du roi, en particulier le programme de généralisation de la protection sociale, le plan de relance économique et la réforme du secteur des établissements et entreprises publiques". Sans oublier, les initiatives lancées par le FMI, afin de mieux répondre aux besoins de financement des pays en développement.

Dans ce même sillage, il évoque la stratégie nationale d’inclusion financière "en tant que véhicule d’intégration économique ciblant particulièrement les femmes, les jeunes et les très petites entreprises". Les Inspirations ECO fait savoir que "le Maroc aimerait accélérer la mise en œuvre de sa stratégie nationale d’inclusion financière où d’importants progrès ont été enregistrés, mais également où d’importants défis sont encore à relever pour réduire la fracture économique et sociale dont sont victimes les femmes, les jeunes, les ruraux et les TPE".

D'où la recommandation de développer des offres alternatives, telles que les comptes de paiement, la micro-épargne et la micro-assurance, plus accessibles aux populations exclues, qui favoriserait leur inclusion financière. Le journal rappelle que les TPE, les micro-entreprises et les auto-entrepreneurs sont aussi faiblement bancarisés, "seulement 48% d’entre eux ont un compte bancaire et 6% recourent au crédit bancaire". Parmi les freins qui nuisent à leur bancarisation, il y a "leur faible taux d’activité (45%), leur faible besoin en financement (41%) et leur manque de confiance dans le secteur bancaire".

Par Rachid Al Arbi
Le 25/04/2022 à 23h17