Relance: l’économie marocaine enregistre un rebond, selon la Banque mondiale

Dans sa livraison du jour, L’Economiste revient sur le tout récent «Rapport de suivi de la situation économique du Maroc» de la Banque mondiale, et indique que cette institution prévoit une accélération de la croissance du PIB réel à 4,6% cette année. La Banque mondiale fait en effet remarquer que la stratégie marocaine de vaccination est un succès et que l’économie enregistre un rebond, avec une reprise qui s’affermit et prend de l’élan.

Le rapport souligne que les mesures du gouvernement ont évité la vague de faillites d’entreprises, mais que la situation demeure toutefois difficile. On apprend que, si l’activité économique a retrouvé un certain dynamisme, c’est principalement en raison de la reprise de la demande extérieure. L’Economiste indique que la prévision de 4,6% de la Banque mondiale tient compte d’une production agricole dépassant les tendances historiques, de la poursuite de la campagne vaccinale, d’une politique monétaire accommodante, d’un processus d’assainissement budgétaire progressif conjugué à une réduction modérée du déficit dès 2021.

Toutefois, force est de préciser que le PIB réel ne devrait revenir à son niveau d’avant la pandémie qu’en 2022 et que la perte cumulative de production causée par la crise sera importante. «Le Maroc se distingue comme étant un pays qui a su profiter de la crise du Covid-19 pour en faire une opportunité et lancer un ambitieux programme de réformes transformatrices», soutient la Banque mondiale. A ce propos, L’Economiste note que le Royaume a lancé des politiques pour surmonter certains obstacles structurels qui ont limité par le passé ses performances.

De même, le journal indique que le nouveau modèle de développement met aussi l’accent sur le développement humain et l’équité entre les sexes, tout en redynamisant les efforts récents visant à encourager l’entrepreneuriat privé et stimuler la compétitivité. On apprend que la Banque mondiale recommande une approche plus structurelle pour garantir que les avantages de la reprise post-Covid soient plus uniformément répartis.