Dans son édition du 7 octobre, Les Inspirations ECO revient sur une étude sur le «Made in Morocco». Une étude qui a été motivée par «le contexte actuel de sortie de crise, suite à l’impact de la pandémie sur l’économie nationale».
A la question «les Marocains sont-ils prêts à consommer des produits «Made in Morocco»? La réponse ne souffre d’aucune contestation puisque «72% de la population sondée se déclarent confiants vis-à-vis des produits Made in Morocco». Le journal avance que «le degré de confiance varie selon les tranches d’âge».
Pour améliorer ce score, les leviers à activer pour pousser les Marocains à consommer local sont «les critères de qualité (70%), de prix (57%), d’emballage (36%) et de nom de la marque (32%) ou encore de l’origine du produit (14%)». Il est donc évident que «le principal levier devra nécessairement passer par la construction d’une image de marque, d’une crédibilité et d’un bon rapport qualité/prix, à l’égard du consommateur».
Pour ce qui est des caractéristiques du «produit type marocain», qui intéresserait le consommateur national, il serait pertinent de rappeler que «le consommateur national est prédisposé à consommer marocain à condition que la marque arrive à appréhender l'équation basée sur les paramètres du prix, de la qualité et de la confiance». A ce titre, le journal indique que «l’étude a révélé un fort impact du label Made in Morocco dans le secteur de l’alimentation (53% des sondés), du textile et habillement (39%, notamment chez les 25-34 ans), des produits d’hygiène et de cosmétique (27% particulièrement auprès des femmes).
Le challenge aujourd’hui est de «développer, à présent, d’autres secteurs, industriels ou autres, pour que ce «label» devienne significatif dans le subconscient des Marocains». Ce qui passera par «l'émergence de champions nationaux capables de conquérir la confiance des consommateurs.