Réforme des agences de voyages: les professionnels inquiets

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Revue de presseKiosque360. L’avant-projet de loi sur les agences de voyages ne passe pas auprès des professionnels qui demandent son retrait.

Le 04/07/2016 à 02h27

Tout juste mis en ligne sur le site du Secrétatriat général du gouvernement (SGG), l’avant-projet de loi sur les agences de voyages suscite déjà les critiques. Dans son édition du lundi 4 juillet, L’Economiste rapporte que ce texte prévoit l’ouverture de l’activité à un plus grand nombre de "professionnels". L’article premier du texte considère ainsi comme un professionnel «toute personne physique ou morale qui, de manière habituelle et à titre lucratif, se livre ou apporte son concours aux activités suivantes, quelles que soient les modalités de sa rémunération», c'est-à-dire «l’organisation ou la vente de voyages ou de séjours individuels ou collectifs, l’organisation ou la vente de services pouvant être fournis à l’occasion de voyages ou de séjours, notamment la réservation et la délivrance de titres de transport, la location pour le compte de sa clientèle…»

Ceci étant, une licence est obligatoire pour exercer ce métier Deux catégories sont distinguées par le nouveau texte. Une première, relevant des personnes morales exerçant exclusivement le métier d’agent de voyages, et une seconde, concernant les personnes souhaitant vendre des voyages, même de manière accessoire, «des officines de voyages», comme les nomme le journal. C’est justement ce point qui fâche les professionnels. Pour le patron de la FNAM, Amal Karioum, cité par L’Economiste, «ce texte contribuera à la paupérisation des opérateurs. Il existe déjà près d’un millier d’agences de voyages; avec ce texte, le nombre passerait à 150.000!». 

Par Rachid Al Arbi
Le 04/07/2016 à 02h27