A fin août, les recettes fiscales affichent globalement un bon comportement. Selon le ministère de l’Economie et des finances, une progression de 27,6 milliards de dirhams a été constatée, soit une augmentation de 19,8%, rapporte La Vie Éco dans sa livraison hebdomadaire.
Ces recettes ont enregistré un taux de réalisation de 75,1%, malgré l’augmentation des remboursements, dégrèvements et restitutions fiscaux. «Ces derniers ont porté sur un montant total de 9,4 milliards de dirhams», indique le ministère de tutelle dans un document sur la situation des charges et ressources du Trésor d’août 2022.
Dans le détail, le document précise que les principales évolutions ayant caractérisé le comportement des recettes fiscales font ressortir une progression de l’impôt sur les sociétés (IS) de près de 13 milliards de dirhams (+51,4%) suite à l’amélioration notable des recettes au titre du complément de régularisation (+6,9 milliards de dirhams, soit +150%). «Cette progression de l’IS est également due à l’amélioration du premier acompte (+3,6 milliards de dirhams, soit +67,9%) et du deuxième acompte (+2,9 milliards de dirhams, soit +43,7%)», rapporte l’hebdomadaire La Vie Éco. L’IR arrive en deuxième position avec une augmentation de 1,8 milliards de dirhams.
Selon le document du ministère de l’Economie et des finances, il y a une baisse des recettes de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) à l’intérieur de 1 milliard de dirhams (-5,7%) sous l’effet de la hausse des remboursements (5,3%).
Toujours selon la même source, il y a une augmentation de la TVA à l’importation de près de 9 milliards de dirhams. Cette augmentation (+32,7%) s’explique par la hausse de la valeur des importations (+45,9% à fin juillet 2022) et la progression des taxes intérieures de consommation de 901 millions de dirhams (+4,6%), attribuable aux TIC sur les tabacs ainsi que sur les produits autres que les produits énergétiques.
Pour leur part, les droits de douane ont augmenté de 21,2% sous l’effet de la progression des importations, ainsi que l’amélioration des droits d’enregistrement et de timbre de 1,7 milliard de dirhams. Celle-ci est attribuable à la hausse des droits d’enregistrement, de la taxe sur les contrats d’assurance et de la taxe spéciale annuelle sur les véhicules.
