En réponse à une question lors de la séance des questions orales à la Chambre des conseillers, la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, a souligné que selon les dernières données, le stock de produits pétroliers a atteint plus de 30 jours de consommation nationale.
Elle a noté que son département s’emploie à accélérer tous les projets, notamment dans le secteur privé, afin de développer des capacités de stockage supplémentaires pour le stockage des matières pétrolières, qui atteindront plus d’un demi-million de mètres cubes, soit environ 13 jours supplémentaires, avec un investissement financier d’environ 2 milliards de dirhams à l’horizon 2023.
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S’agissant du cadre juridique, la ministre a noté que la loi n°009.71 et la résolution n°393.76 ne confèrent pas à l’Etat un rôle direct dans la création d’un stock de réserve qui renforce l’approvisionnement, ni en ce qui concerne les stocks stratégiques qui peuvent affecter les prix, ajoutant que le cadre juridique relatif au stock de réserve ne tient pas compte aujourd’hui des matières de base qui sont consommées par les Marocains ou le tissu économique marocain.
Le ministère, a-t-elle souligné, a commencé depuis 2022, dans le cadre d’une démarche participative avec les acteurs du secteur, à œuvrer à la mise à jour de ce cadre juridique, notant qu’un comité a été mis en place pour planifier les infrastructures des produits énergétiques avec le ministère de l’Equipement et de l’Eau –travaillant, selon une étude, à planifier les flux énergétiques de manière équilibrée et à développer toutes les infrastructures nécessaires pour améliorer les capacités compétitives du Maroc.
Les résultats de cette étude seront utilisés après son achèvement afin de mettre en œuvre le nouveau système de gestion de stock de réserve et l’amélioration des capacités de stockage de manière équilibrée dans l’ensemble du Royaume.
Quant au gaz naturel, la ministre a expliqué que le ministère a œuvré depuis octobre 2021 à l’élaboration d’un plan urgent qui comprend quatre étapes, notant que son département œuvre actuellement sur la quatrième étape, qui est le plan directeur des infrastructures.