C’est probablement le premier projet de loi qui sera examiné après l’ouverture du Parlement, affirme d’emblée le quotidien Aujourd’hui le Maroc. Il s’agit du projet de loi 82.21 relatif à l’autoproduction d’électricité. «Un texte très attendu puisque les responsables veulent ouvrir la voie à tous les investisseurs pour produire de l’électricité», lit-on dans le quotidien.
Ce projet de texte sera soumis à discussion dès le 18 octobre prochain. La future loi permettra aux investisseurs de produire de l’électricité pour l’autoconsommation avec la mise en place de systèmes réglementant l’autoproduction dans le cas de l’interconnexion avec les réseaux électriques, à savoir le système de déclaration, le système de raccordement et le système d’autorisation.
Le but de ce chantier stratégique est de permettre à toute personne physique ou morale de devenir autoproductrice. Toutefois, des voix se sont déjà élevées parmi les professionnels du secteur pour introduire des amendements à une première mouture. «C’est la raison pour laquelle la commission parlementaire permanente chargée des infrastructures, de l’énergie, des mines et de l’environnement à la Chambre des représentants a créé une sous-commission», indique le quotidien. Une question de réglages, déduit-on.
La tutelle anticipe. Le ministère de la Transition énergétique vient de spécifier les nouvelles zones pour recevoir les sites de développement de projets de production électrique à base d’énergie solaire. La majeure partie du territoire national est concernée. Dans les détails, la nouvelle cartographie qui vient d’être publiée au Bulletin officiel englobe les régions du Nord ainsi que la côte méditerranéenne. Le zoning en question inclut une bonne partie du littoral atlantique, le Centre-Nord et le Centre- Sud, l’Oriental et les régions du Sud- Est du Royaume, ainsi que l’ensemble du Sahara marocain.
«Les provinces marocaines du Sud sont appelées à jouer un rôle important sur ce chantier. Ceci, au vu du potentiel énorme en matière d’énergie solaire, ce qui représente un atout majeur pour les investisseurs privés. Ces zones pourraient ainsi capter une partie considérable des futurs investissements dans les années à venir», conclut Aujourd'hui le Maroc.