Privatisation: le potentiel est toujours là

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Revue de presseKiosque360. Les opérations de privatisation ont rapporté plus de 100 milliards de dirhams au cours de ces dernières décennies. Et il reste encore une longue liste d’entreprises pouvant être transférées au privé en cas de besoin.

Le 13/03/2018 à 22h37

A fin 2017, les opérations de privatisation de 77 entités publiques ont généré une recette globale de près de 103 milliards de dirhams. C’est ce qu’on peut lire dans un entretien accordé par Abderrahmane Semmar, directeur des Entreprises publiques et de la privatisation, au quotidien L’Economiste, daté du 14 mars. Le responsable explique que les privatisations, au sens classique du terme (cessions d’actifs et de parts de capital) ont vécu leur heure de gloire, durant la période 1993–2007. «Nous agissons actuellement dans une démarche plus dynamique et le potentiel est toujours là, voire grandissant», affirme-t-il.

Le portefeuille public comporte 43 sociétés dans lesquelles l’Etat détient des participations et 472 filiales et participations, ce qui constituerait, a priori, un potentiel pour les futures opérations de privatisation ou d’ouverture du capital. Il ne faut pas oublier qu’une dizaine d’entreprises et de participations publiques sont toujours inscrites sur la liste des sociétés à privatiser. Parmi elles, on retrouve Marsa Maroc, Maroc Telecom, Sonacos, Biopharma et CIH Bank.

En cas de besoin, des établissements publics peuvent faire l’objet de transformation en sociétés anonymes, à l’instar de l’OCP. A ce titre, plusieurs critères peuvent s’avérer pertinents pour le choix de nouvelles entités à inscrire sur une éventuelle liste des privatisables. Il s’agit, entre autres, du caractère stratégique de l’entité et de son rôle dans la dynamisation économique, du niveau de maturité de son secteur d’activité, du degré de son ouverture à la concurrence, ainsi que de sa viabilité économique et financière, en plus de son potentiel de développement.

Par Fayçal Ismaili
Le 13/03/2018 à 22h37