Pompage solaire: un programme de 2,5 milliards de dirhams en cours de finalisation

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Revue de presseKiosque360. Un programme national, d’une puissance totale installée de 15 MW-crête (PV), est en cours d’élaboration. Ce nouveau plan cible 100.000 ha et 20.000 exploitations sur une durée de 3 ans.

Le 28/08/2017 à 08h07

Enfin du concret pour l’ambition marocaine de faire du pompage solaire un véritable mécanisme pour le développement d’une agriculture durable. En effet, un programme national, d’une puissance totale installée de 15 MW-crête (PV), est en cours d’élaboration. Ce nouveau plan cible 100.000 ha et 20.000 exploitations sur une durée de 3 ans. Le coût global de ce programme est estimé à 2,5 milliards de dirhams. Sur cette facture globale, 1 milliard de dirhams sera destiné à la subvention du système photovoltaïque, tandis que 1,5 milliard de dirhams sera consacré aux subventions de l’irrigation par le Fonds de développement agricole (FDA), rapporte le quotidien L’Économiste dans son édition de ce lundi 28 août.

Le ministre de l’Énergie, Aziz Rebbah, affirme que «ce programme intervient dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie nationale de l’efficacité énergétique à l’horizon 2030. Un dispositif qui vient diversifier les sources d’énergie, tout en accordant la priorité aux énergies renouvelables qui devront représenter 42% de l’électricité produite à l’horizon 2020 et 52% en 2030».

Du changement en perspective

Plus concrètement, ce programme devrait permettre aux petits et moyens agriculteurs de s’équiper, via une subvention et des facilités de financement, de pompes à eau fonctionnant à l’électricité produite à partir de panneaux solaires photovoltaïques, dans le but d’améliorer leurs rendements tout en économisant l’eau et l’énergie.

L’Économiste rappelle, par ailleurs, que le secteur agricole représente environ 13% de la consommation énergétique, dont une grande partie est absorbée par l’utilisation du gaz butane subventionné et du diesel, en raison de prix relativement bas. Le ministère de l’Agriculture relève d'ailleurs, à juste titre, que «l’énergie solaire photovoltaïque constitue une alternative avantageuse et compétitive par rapport aux autres sources traditionnelles, tant pour les agriculteurs que pour l’État».

Par Mouna Qacimi
Le 28/08/2017 à 08h07