Les exportateurs marocains appellent le gouvernement à favoriser la mise en place d’une fiscalité adaptée à leur secteur. C’est ce que rapporte Aujourd’hui Le Maroc dans sa publication de ce vendredi. Le quotidien indique que c'est l’orientation principale adoptée par la communauté des exportateurs (ASMEX) pour élaborer ses propositions dans le cadre du projet de loi de Finances 2022.
L’Association Marocaine des Exportateurs fait remarquer que l’objectif de cette orientation est de renforcer, dans un contexte de crise économique post-pandémique, la compétitivité des exportations et d’encourager les entreprises marocaines à devenir des porte-étendards du made in Morocco à travers le monde.
Pour Hassan Sentissi Idrissi, président de l’Asmex, la croissance économique du Maroc passe inévitablement par le développement de l’export national. «Malheureusement, nous constatons que l’export n’a toujours pas la place qu’il mérite surtout au niveau fiscal. Mais nous restons optimistes compte tenu des échéances politiques importantes que nous espérons initiatrices de changement», assure-t-il.
Aujourd’hui Le Maroc souligne que pour l’ASMEX, ce contexte de crise permet plus que jamais d’oser des réformes fiscales qui seront bénéfiques pour le secteur de l’export, mais aussi pour toute l’économie nationale. On apprend aussi que la rencontre-débat récemment organisée par l’association a été l’occasion pour les exportateurs d’établir un diagnostic des lacunes du cadre fiscal national, de proposer une feuille de route des recommandations qui seront proposées au gouvernement dans le cadre de la préparation du projet de loi de Finances 2022 et recommander des mesures prioritaires concrètes pour encourager les acteurs économiques et les inciter à l’export et à l’investissement.
De même, l’ASMEX a émis quelques mesures prioritaires à mettre en œuvre en vue de permettre au secteur de l’export de jouer pleinement son rôle dans le nouveau modèle de développement économique ainsi que dans la relance post-Covid. Aujourd’hui Le Maroc indique qu’au total, 7 recommandations ont été formulées au gouvernement. «Il s’agit en premier de consacrer le principe de la neutralité fiscale en matière de TVA à travers l’élargissement du champ d’application et la réduction du nombre de taux ainsi que la généralisation du droit au remboursement», précise le journal.
On apprend aussi que l’association appelle, entre autres, à œuvrer pour une équité fiscale en matière d’impôt sur la société (IS) entre les entreprises installées dans les zones d’accélération industrielle et celles installées hors ces zones, et ce en adoptant un taux unifié en matière d’IS.