Plantes aromatiques et médicinales: une niche à développer

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Revue de presseKiosque360. Malgré l’exportation de 33.000 tonnes chaque année, le potentiel des plantes aromatiques et médicinales reste sous-exploité. Le Maroc demeure le 12e fournisseur du marché mondial. Toutefois, le plan de développement de la filière devrait changer la donne.

Le 24/07/2018 à 08h58

Le potentiel est immense, mais encore largement sous-exploité. C’est ce que constate le quotidien Les Inspirations Eco dans son édition de ce mardi 24 juillet. Revenant sur la 6e édition du Salon national des produits du terroir qui a eu lieu à Agadir du 19 au 22 juillet, le journal explique qu’un accent particulier a été mis sur la chaîne de valeur de la filière des plantes aromatiques et médicinales au niveau de la région Souss-Massa. Plus de 170 exposants, en majorité des coopératives régionales, ont mis en exergue les bienfaits de leurs produits, rapporte Les Inspirations Eco qui ajoute que plus de 7 produits labellisés bénéficient de l’indication géographique protégée et de l’Appellation d’origine protégée.

Notons qu’un espace dédié a été réservé aux plantes aromatiques et médicinales, un patrimoine de plus de 4.200 espèces dont 800 endémiques, parmi lesquelles près de 400 espèces reconnues et exploitées au Maroc, selon la Direction régionale de l’agriculture, pour leur usage médicinal ou aromatique.

Les Inspirations Eco précise que le Maroc est le 12e fournisseur traditionnel du marché mondial avec 33.000 tonnes. Mais, en dépit de ce potentiel, la valeur ajoutée en termes de valorisation échappe encore à la filière dans la mesure où celle-ci est réalisée à l’étranger par des entreprises assurant le conditionnement et la transformation des plantes séchées pour des finalités cosmétiques et pharmaceutiques.

Rappelons que le plan de développement de la filière est adossé à une enveloppe de 61,3 millions de dirhams. Ce plan vise notamment à diminuer l’exploitation excessive et non rationnelle des plantes aromatiques et médicinales grâce à l’intervention de plusieurs acteurs tels que l’ANDZOA, les opérateurs privés…

Par Ismail Benbaba
Le 24/07/2018 à 08h58