278.015 profils seront formés, d’ici 2020, dans les divers domaines relatifs à l’industrie, révèle Aujourd’hui Le Maroc qui, dans son édition du 13 juin, revient sur les chiffres dévoilés par Othmane El Ferdaous, secrétaire d’Etat chargé de l’investissement. Il s’avère, au vu de ces statistiques, que le textile se place en tête des secteurs les plus demandeurs, avec un total de 65.205 profils à former, sur les trois prochaines années, dans le cadre des contrats de performance signés fin 2017. En seconde position, le secteur de l'offshoring marque un besoin de 50.000 profils à former, suivi du secteur de l’automobile et du cuir. Le groupe OCP, quant à lui, totalise un nombre de 22.500 de profils à former sur les trois prochaines années.
Le secrétaire d’Etat a également mis en exergue les besoins en profils à former par région. Ainsi, Casablanca-Settat est au sommet de la pyramide en termes de contrats de performance signés à fin mai 2017, avec 120.059 profils à former d’ici 2020. Elle est suivie de la région Tanger-Tétouan avec pas moins de 49.656 cadres/ingénieurs, opérateurs et techniciens à former dans les trois prochaines années. Au troisième rang, la région de Rabat-Kénitra exprime un besoin de 45.250 profils sur la même période.
D'après le ministère, la stratégie industrielle à l’horizon 2020 repose essentiellement sur deux principaux objectifs, soit, d'une part, la création d’un demi-million d’emplois, pour moitié provenant des Investissements directs étrangers (IDE) et pour moitié du tissu industriel national rénové et, d’autre part, l’accroissement de 9 points de la part industrielle dans le PIB, pour passer de 14 à 23% en 2020. Un chantier qui, pour rappel, se fonde sur des écosystèmes industriels.
