L’économie marocaine progresse d’année en année dans les faits et dans les chiffres. C’est ce à quoi s’est intéressé le journal Akhbar Alyaoum dans la livraison du lundi 2 février. Lors d’une conférence organisée par Attijariwafa Bank, Mohammed Boussaid, Ministre des Finances a dévoilé les chiffres du PIB marocain. En évolution depuis quatre ans, cet indice de richesse démontre une croissance pour le royaume puisqu’en 2010, la part pour chaque habitant du pays était de 25.000 dirhams, soit 2000 DH par mois alors qu'en 2014, les chiffres indiquent 2.400 DH par mois soit 29.000 DH par an avec une augmentation de près de 20 %. Un chiffre relativement faible. La capitale économique du Royaume réalise 20,7% du PIB marocain selon Boussaid, devant la région de Rabat-Salé-Zemmour-Zaer (12,2%), suivi de Marrakech-Tensift-Al Haouz (8,4%), Chaouia-Ouardigha (8,2%) et Tanger-Tétouan (7,9%).
Le PIB par habitant est un indice pour mesurer le développement économique de chaque pays. Et lorsque l’on compare les chiffres marocains, au reste des pays arabes et islamique, très vite le journal arabophone constate le gouffre qui nous sépare du haut du panier. En moyenne, cela varie du simple au double, malgré les progrès affichés par le ministre des Finances. Dans cette même conférence, Mohammed Boussaid a révélé que l'économie du royaume ne compte plus exclusivement sur l’agriculture et les pluies. Il en veut pour preuve que la saison précédente n’était pas d’un grand cru, pourtant, le gouvernement a pu observer un taux de croissance remarquable.