4,5% de croissance en 2017: la prévision du gouvernement se confirme au fil des mois, affirme L’Economiste qui consacre, dans son édition du 28 juin, un article à la dernière note de la direction des études et des prévisions financières du ministère des Finances. Selon le quotidien, les indicateurs de certains secteurs, qui avaient tiré la croissance vers le bas en 2016, affichent une reprise à la hausse. Certains d’entre eux se distinguent par des performances inégalées. C’est le cas des secteurs primaires et secondaires, tout particulièrement l’agriculture, l’industrie de transformation, le BTP, l’énergie et les phosphates et dérivés.
En attendant les résultats définitifs de la campagne agricole, la production céréalière s’est distinguée par un niveau record de 102 millions de quintaux, enregistrant un bond de 40,5% par rapport à la moyenne des 5 dernières années. De plus, le blé tendre, céréale la plus consommée, représente près de la moitié de la récolte. Par ailleurs, la valeur des exportations des produits agricoles frais et transformés a augmenté de 6,7% à fin mai dernier, pour culminer à 24,3 milliards de dirhams.
De son côté, l’activité industrielle aurait connu une amélioration à fin avril, grâce à l’ensemble des branches, hormis le textile et cuir où la production stagne depuis le début de l’année. Les ventes sont également en hausse sur les 4 premiers mois et le taux d’utilisation des capacités de production a augmenté de 3 points en avril 2017, comparativement à la même période de l'année 2016. Cette évolution serait le résultat d’un accroissement de 3,7 points au niveau des industries chimiques et parachimiques, de 1,5 point dans l’agroalimentaire et de 0,5 point dans le textile et cuir. Par contre, les branches mécanique et métallurgique ont accusé un repli de 2,8 points.
Les industries anticipent une poursuite de l’amélioration de leurs activités durant les prochains mois.