Ce programme de partage de risques (50/50) est en mesure de couvrir un portefeuille de transactions à concurrence de 100 millions de dollars US soutenant ainsi l’équivalent de 700 millions de dollars US (valeur cumulative) d’opérations commerciales intra-africaines sur une période de 3 ans, précise une note de la BAD parvenue à la MAP.
"L’APR permettra de répondre à la demande croissante des marchés africains en matière de financement du commerce extérieur dans des secteurs économiques vitaux, tels que l'agroalimentaire, la santé, les services et l’industrie", lit-on dans le document. Cet accord favorisera l'intégration régionale et le développement du secteur financier et contribuera à générer des recettes fiscales additionnelles pour plusieurs Etats africains, ajoute la même source, laissant savoir qu’il appuiera, en particulier, les exportateurs marocains ainsi que les banques et les petites et moyennes entreprises du Continent.
A rappeler que ce partenariat intervient dans un contexte où, la majorité des banques africaines disposent d’une faible capitalisation, limitant leur capacité à obtenir des lignes auprès des banques internationales.
Cette difficulté, explique la BAD, s’est accentuée avec le durcissement des exigences réglementaires en matière de fonds propres et de conformité, ce qui a conduit les banques internationales à réduire leurs engagements ainsi que le nombre de leurs correspondants en Afrique, estimant que ce partenariat avec la BCP participe à la réponse à cette problématique.
"L’APR s’aligne sur les priorités stratégiques de la BAD en matière d’intégration régionale et de développement du secteur privé", poursuit la même source, faisant savoir que le mécanisme proposé est également conforme aux 5 grandes priorités (Top 5) de la BAD.