Ailleurs en Afrique, la solution fait rage mais, au Maroc, il y a encore de l’hésitation. Sur le marché, seul Inwi a réussi à proposer une solution. Maroc Télécom et Orange, pourtant bien implantés dans le continent africain, tardent à suivre.
Discussions autour du projet de loi de Finances obligent, les acteurs du paiement mobile multiplient les actions pour la démocratisation de cette pratique. Le levier essentiel n’étant autre que les petits commerçants. C’est la carte des incitations que ces acteurs font valoir, nous apprend L’Economiste dans sa livraison de lundi 4 novembre.
Les intéressés plaident ainsi pour l’application d’un taux de TVA spécifique pour les achats réglés via smartphone. Le secteur réclame également un taux d’IS (impôt sur les sociétés) réduit sur les chiffres d’affaire transitant par le mobile. Enfin, l’équipement des commerçants devra être subventionné.
Techniquement, un terminal multi-usage existe. Et il accepte tant les paiements par carte que sur mobile. Encore faut-il le promouvoir et convaincre les commerçants qu’ils ont du gain à générer. Une campagne de communication est en cours à cet effet. Cela suffira-t-il?