Comme nous le révélions dans un précédent article, au terme de l’opération de régularisation spontanée au titre des avoirs et liquidités détenus à l’étranger, les déclarations ont porté sur un montant total de plus de 2 milliards de dirhams pour 658 déclarations, indique l’Office des changes dans un communiqué.
Dans le détail, les actifs financiers représentent la composante essentielle des avoirs déclarés avec 916,2 millions de dirhams, soit 45% du montant total, suivis des biens immeubles avec un montant de 868,3 millions de dirhams à savoir 43% du total. Viennent en dernier rang, les avoirs liquides avec une valeur de 244,7 millions de dirhams représentant 12% du montant total déclaré.
Le montant versé au Trésor au titre de la contribution libératoire s’élève à 231,76 millions de dirhams, précise la même source.
Ce bilan définitif reste largement en deçà des déclarations enregistrées lors de l’amnistie de l’année 2020 (près de 6 milliards de dirhams) et surtout du record de 28 milliards de dirhams enregistré lors de la première amnistie des changes, en 2014.
L’opération de régularisation spontanée permet aux personnes physiques et morales résidentes au Maroc, ayant constitué des avoirs et liquidités à l’étranger avant le 1er janvier 2023, et qui sont en infraction avec la réglementation des changes, de régulariser leur situation.
La constitution d’avoirs à l’étranger peut être sous forme de biens immeubles, d’actifs financiers ou d’avoirs liquides déposés dans des comptes ouverts auprès d’organismes financiers, d’organismes de crédit ou de banques situés à l’étranger.
Pour bénéficier de cette opération, les personnes concernées étaient tenues de déclarer leurs avoirs et liquidités détenus à l’étranger, de rapatrier les liquidités en devises et de payer une contribution libératoire au taux de 10%, 5% ou 2% selon le cas.