L’Ombudsman de l’OCP ne chôme pas. Un bilan de ses premières semaines de mobilisation le confirme, quelque quarante dossiers ayant déjà été traités, rapporte le quotidien L’Économiste dans son édition de ce lundi 16 mai.
Cité par le journal, Larbi El Hilali, l’homme en charge de l’instance de médiation, décalre ainsi: «Nous passons nos journées à examiner des doléances. Le traitement de la majorité des dossiers a été plutôt rapide puisque nous parvenons à établir facilement le contact avec le bon interlocuteur». Pour l’instant, la plupart des dossiers traités concernent l’exécution du contrat ou encore l’existence d’un désaccord relatif à l’interprétation d’un contrat.
Cette nouvelle instance se charge de l’examen des doléances formulées à l’encontre d’une organisation, qu'elle soit publique ou privée. Elle agit, en effet, comme un interlocuteur apte à résoudre les différends à l’amiable. Il faut également rappeler que, pour des raisons de transparence et d’impartialité, l’Ombudsman de l’OCP ne représente aucune des parties impliquées dans le litige. «L’idée est de développer un climat des affaires propice à l’OCP et ses différents partenaires», souligne Larbi El Hilali. «Nous ne traitons certes que les affaires qui concernent l’écosystème OCP, mais notre indépendance n’est pas à remettre en cause», ajoute-t-il.
L’entité devrait publier un rapport annuel faisant état de l’ensemble des opérations traitées au cours de l’exercice. Un membre adhérent de la CFCIM affirme cependant qu’«il y a systématiquement une volonté de résoudre les litiges. Maintenant, est-ce que c’est fait de manière équitable? Cela est une tout autre paire de manches».