Dans le cadre du Programme de développement intégré de la région de Dakhla-Oued Eddahab présenté en 2016, l’Office national de l’électricité et de l’eau potable lance un appel d’offres portant sur la réalisation de l’étude d’alimentation de la ville de Dakhla à partir du réseau national, rapporte Aujourd’hui le Maroc qui, dans son édition du 13 au 16 mai, précise que le coût de l’opération est estimé à 1,8 million de dirhams.
Qualifié de l’un des piliers stratégiques du plan de développement du réseau électrique national, ce projet a pour objectif le renforcement de la sécurité d’alimentation en énergie électrique des régions Sud, l’évacuation de l’énergie renouvelable produite par des parcs éoliens développés, ainsi que l’alimentation en énergie électrique de la future station de dessalement d’eau de mer, souligne le journal.
Ainsi, ce projet a été mis en œuvre pour accompagner la croissance de Dakhla, puisqu’il est question de valorisation du potentiel des énergies renouvelables de la région, mais aussi des sites de pêche et du développement des zones entre Boujdour et Dakhla.
Ce vaste programme a mobilisé un coût total de 2,4 milliards de dirhams dont 1,5 milliard financé par l’ONEE, 536 millions de dirhams par la région de Dakhla-Oued Eddahab et 350 millions de dirhams par des partenaires privés. Il a nécessité la réalisation de plusieurs ouvrages en deux phases: les ouvrages mis en œuvre en 2018, notamment les 200 km de lignes à structure 400 kV reliant le poste 400/225 kV à Laâyoune au poste Très Haute Tension de Boujdour, et les ouvrages en stade de finalisation des essais, comme l’indique le journal, précisant qu’actuellement, la ville de Dakhla est alimenté en réseau séparé par la centrale diesel.