L’assurance vie s’est installée sur une pente ascendante. Dans son édition du jeudi 8 décembre, L’Economiste rapporte que la croissance de l'assurance vie a retrouvé une certaine régularité depuis trois ans (progression moyenne annuelle de 14% depuis 2014). «La collecte a augmenté de 49% à 7,8 milliards de DH à fin juin 2016». Et il y a eu regain d'intérêt pour l’assurance vie de la part d'autres acteurs comme Saham, avec l'abondance de liquidité sur le marché.
Aujourd'hui, la conjoncture semble favorable à l'essor de l'assurance-vie, "Il y a une appétence de la clientèle pour l'épargne et la prévoyance". D'autres facteurs, notamment l'opération de la contribution libératoire, ont stimulé les performances de l'assurance vie. «Plus de 8,4 milliards de DH d'avoirs liquides ont été rapatriés dans le cadre de la contribution libératoire, dont une partie est placée dans l'assurance vie». Dans certains cas, ce sont des placements temporaires, en attendant l'amélioration d'autres compartiments comme la Bourse ou encore le marché de l'immobilier.
L'arbitrage en faveur des produits d'assurance-vie se justifie aussi par des rémunérations relativement plus intéressantes qu'ailleurs. Le capital et un niveau de rendement sont souvent garantis. En dehors d'une fiscalité avantageuse après une période de détention, les fonds placés dans les produits d'assurance vie sont disponibles et peuvent être partiellement ou totalement mobilisés. Cette liquidité est appréciée par la clientèle car elle permet de parer aux urgences et "coups durs". Toutefois, il y a des frais à supporter. Ils varient de 2 à 5% en fonction de la date de retrait et selon la compagnie d'assurance.