C’est parti pour l'appel à pré-qualification pour la centrale solaire Noor Midelt II. Dans son édition du jour, L’Economiste rapporte que Masen vient de lancer «la première étape du processus de sélection d'un partenaire privé en charge de la conception, du financement, de la construction, de l'exploitation et de la maintenance d'une centrale solaire avec stockage». Pour le journal, «le challenge, pour ce marché en particulier, est grand car il s'agit de déployer une centrale de dernière génération qui fait appel aux évolutions technologiques en termes de stockage afin d'améliorer davantage les rendements et les coûts des projets».
Noor Midelt II est censée «mettre en compétition l'ensemble des technologies solaires avec stockage mature, notamment le photovoltaïque (PV) et le solaire thermodynamique (CSP), associés aux différentes technologies de stockage thermique ou batterie». La centrale ambitionne «d'assurer une puissance stable injectée dans le réseau de 190 MW pendant les heures de pointe et quelque 230 MW en journée». Au final, Noor Midelt II devrait «permettre de poursuivre la quête d'optimisation afin de tirer pleinement profit des dernières technologies qu'offre le marché, notamment en termes de stockage d'énergie». Cela va améliorer «aussi bien les coûts que les rendements de nos projets». L’Economiste précise que «la centrale Midelt II sera configurée de façon à élargir le champ technologique, en offrant aux développeurs privés la possibilité de proposer des solutions optimales combinant à la fois le photovoltaïque (PV), le solaire thermodynamique (CSP), le stockage thermique, ou encore les batteries électriques».
Grâce aux programmes de développement de projets intégrés portés par Masen, l’objectif du mix électrique national, dont 52% d'origine renouvelable à l'horizon 2030, devrait être tenu. A fin 2018 déjà, 1.215 MW sont en exploitation dans l'éolien, 1.770 MW dans l'hydraulique et plus de 700 MW dans le solaire.