Meknès, nouvel Eldorado des équipementiers automobiles

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Revue de presseKiosque360. Meknès attire des géants de l’équipement automobile. Le dernier en date, Yazaki, vient d’y inaugurer sa première usine (la 3e au Maroc). Il sera suivi de Delphi et Yura Corporation.

Le 16/03/2016 à 00h18

C’est un nouvel important équipementier qui s’installe à Meknès. Dans son édition du jour, L’Economiste rapporte que le groupe japonais Yazaki y a en effet inauguré sa 3e unité de production. L’usine, érigée sur une superficie de 56.000 m2 dont 30.000 construits, emploie quelque 1.700 personnes. Ces ressources humaines, qui devraient atteindre, selon le journal, 2.700 personnes d’ici la fin de l’année, proviennent de différentes villes et sont formées aux normes du groupe.

Aujourd’hui, avec cette usine, Yazaki est l’un des plus importants si ce n’est le plus important employeur du Maroc avec pas moins de 10.000 postes. L’usine de Meknès respecte les normes de Yazaki en matière d’environnement avec, notamment, l’utilisation de l’énergie solaire et le recyclage des eaux. Elle fournit les usines de Renault (Espagne, France) en faisceaux électriques pour les modèles Mégane, Espace, et Scénic.

Pour davantage de compétitivité, des équipes du ministère de l’Industrie et Yazaki devraient travailler, durant deux semaines, à une implantation industrielle efficiente. L’objectif est «de mettre en place des pistes de réflexion qui pourraient donner des moyens compétitifs additionnels à Yazaki». Il faut dire que le groupe japonais a misé 17,7 millions d’euros pour des constructions qui ont démarré en 2013 déjà.

C’est d’ailleurs à cette période qu’Agropolis accueillait ses premiers clients. Depuis, «plusieurs unités sont sorties de terre et plusieurs postulants cherchent les meilleures opportunités offertes par Meknès», constate L’Economiste. Deux grands équipementiers ont d'ores et déjà dévoilé leurs intentions de s’y installer. Si Delphi prévoit d’y investir 400 millions de DH, le sud-coréen Yura Corporation, spécialiste des fils et câbles isolés, mettra 40 millions d’euros sur la table pour son unité industrielle, avec quelque 1.000 créations d’emplois à la clé dans un premier temps.

Par Rachid Al Arbi
Le 16/03/2016 à 00h18