Le site tangérois de l’entreprise Med Paper connaît, ces derniers jours, des problèmes avec ses employés. Le quotidien l’Economiste, daté du 7 septembre, précise que le conflit a éclaté dans la dernière semaine d’août. Et pour cause : certains salariés s’estiment victimes de licenciements abusifs suite à la mise en place d’un bureau syndical UMT.
Pour sa part, le patron de l’entreprise, Mohsin Sefrioui, cité sur les colonnes du quotidien, avoue ne pas avoir connaissance de cette nouvelle cellule. Dans son explication, le PDG en question justifie cette procédure de licenciement par le refus de ce groupe d’employés de travailler les 20 et 21 août, censés être des jours off. Les dirigeants de l’entreprise disent avoir proposé une prime de 200%, en lieu et place des 100% habituels. L’objectif était, toujours selon le management de Med Paper, de préparer les commandes des clients à l’approche de la rentrée scolaire.
Le jour de la reprise, et pour obtenir des explications du groupe d'employés refusant de travailler, leur représentant a été convoqué par le PDG. Chose qui a suscité la fureur des quelques employés qui ont saccagé le matériel ainsi que des produits finis, des dégâts d’une valeur estimée à 4 millions de dirhams. Outre cette perte financière, le PDG déplore la non livraison aux clients qui porte préjudice à l’image de l’entreprise. Suite à ces événements, plusieurs rencontres ont été organisées pour trouver un terrain d’entente, mais en vain. Concernant les casseurs, Med Paper dit détenir des enregistrements vidéo qui prouvent leur implication et a même déposé plainte auprès du tribunal pour des poursuites judiciaires.