M’diq-Fnideq: la nouvelle zone d’activités économiques en construction

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Revue de presseKiosque360. Pour booster son économie, la préfecture de M’diq-Fnideq mise sur une série de projets dont la nouvelle zone d’activités économiques de Fnideq, dotée d’une enveloppe de 200 millions de dirhams. Explications.

Le 25/04/2021 à 20h29

Pour un décollage économique réussi, la préfecture de M’diq-Fnideq met en œuvre une série de projets structurants pour favoriser la création de richesse et d’opportunités en termes d’emplois, rapporte Aujourd’hui le Maroc qui, dans son édition de ce 26 avril, met notamment en avant la nouvelle zone d’activités économiques de Fnideq, dotée d’un investissement de 200 millions de dirhams.

Cet important projet est le fruit d’une convention de partenariat entre l’Agence pour la promotion et le développement du Nord (APDN, engagement d’une contribution à hauteur de quelque 10 millions de dirhams), le département de l’Industrie et du Commerce (40 millions de dirhams), le ministère l’Intérieur (70 millions de dirhams) et le Conseil de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima (CR-TTA, 80 millions de dirhams). L’objectif? Insuffler une nouvelle dynamique économique à la préfecture de M’diq-Fnideq, à travers l’aménagement d’un nouveau noyau industriel accueillant des activités à forte valeur ajoutée.

Ce projet bénéficie d’un positionnement stratégique dans la localité de Oued Negro (dans un foncier appartenant à l’Agence spéciale Tanger-Med-TMSA) et suscite, par conséquent, l’intérêt des investisseurs, comme le décrit le journal, ajoutant qu’il est question d’abriter quelque 33 entrepôts de 365 à 1.000 m2 chacun. Déjà, quatre unités industrielles sont intéressées. Le première phase des travaux (terrassement, voirie, assainissement, éclairage public et électricité) est toujours en cours, la livraison de la première partie de ces entrepôts étant prévue avant la fin de la prochaine saison estivale. 

Mais, comme l’affirme le journal, les quatre unités industrielles ont déjà permis l’insertion de plus de 1.200 personnes, dont une majorité de femmes, qui ont été lourdement impactées par l’arrêt de l’activité de la contrebande vivrière au poste frontalier de Bab Sebta.

Par Fayçal Ismaili
Le 25/04/2021 à 20h29