Marrakech et Fès ont leur référentiel des prix immobiliers

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Revue de presseKiosque360. La Direction générale des impôts (DGI) vient de publier un nouveau référentiel des transactions immobilières pour les villes de Marrakech et Fès, 7 mois après celui de Casablanca. Détails.

Le 07/07/2015 à 03h48

Le référentiel des prix de vente des biens immobiliers s’étend à d’autres villes comme Marrakech et Fès, 7 mois après Casablanca. Selon le quotidien l’Economiste daté du 7 juillet, la Direction générale des impôts (DGI) vient de publier ce nouveau document. Celui-ci a pour principal objectif d’instaurer un climat de confiance entre le citoyen et l’administration fiscale. Il donne, en effet, et de façon précise, toutes les informations utiles pour anticiper les transactions frauduleuses.

Ce nouveau référentiel a été élaboré en partenariat entre la DGI, l’Agence nationale de conservation foncière, du cadastre et de la cartographie, la FNPI, les agences urbaines des deux villes, le ministère de l’habitat et l’ordre des notaires. En plus clair, cet argus donne le prix moyen retenu pour le calcul des droits et taxes. La grande majorité des arrondissements des deux villes sont répertoriés dans ce nouveau document qui concerne aussi différents actifs immobiliers à usage d’habitation à l’instar des appartements, des villas ou encore des riads. Cela dit, les biens immobiliers destinés à un usage professionnel ou commercial, les logements sociaux ou encore les terrains agricoles en dehors de la zone urbaine ont été exclus par la DGI.

Par ailleurs, le quotidien rappelle que les deux villes de Marrakech et Fès connaissent, ces derniers temps, une baisse du rythme des ventes. Par conséquent, les prix appliqués ont aussi reculé de près de 50%. Cependant, le quotidien s’interroge sur la capacité de la DGI à suivre les changements des prix qui surviennent sur le terrain. En effet, depuis que le référentiel casablancais a été établi, on remarque que les acquéreurs négocient sur cette base et que les vendeurs craignent un redressement. Une situation qui stabilise le marché en ce moment. Il faut dire aussi que la DGI et ses collaborateurs, selon le quotidien, n’ont pas été totalement transparents en ce qui concerne les critères retenus et la méthodologie adoptée.

Par Karim Belmoudden
Le 07/07/2015 à 03h48