Maroc et crise ukrainienne: encore trop tôt pour connaître les retombées économiques

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Revue de presseKiosque360. Les yeux sont rivés sur la guerre en Ukraine. En Europe, les retombées économiques se font ressentir alors qu’au Maroc, l’impact n’est pas encore tangible. Cet article est une revue de presse du quotidien Aujourd’hui le Maroc.

Le 02/03/2022 à 19h25

Il est encore tôt pour établir des scénarios pessimistes, c’est la phrase à retenir de l’article, d’Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce 3 mars, interrogeant les opérateurs nationaux sur les retombées économiques du conflit armé entre l’Ukraine et la Russie.

Approché par le quotidien, Hassan Sentissi Idrissi, président de l’Association marocaine des exportateurs soutient qu’«il est prématuré de parler d’impact sur l’activité bien que nous entretenions avec l’Ukraine un commerce non négligeable».

En effet, les échanges entre les deux pays sont mesurables. En 2021, il est question de 489,52 millions de dirhams d’exportations marocaines d’engrais naturels et chimiques, 155,04 millions de dirhams de voitures de tourisme, 20,24 millions de dirhams de poissons frais, salés, séchés ou fumés, 4,78 millions de dirhams de matières plastiques et ouvrages divers ou encore de 2,98 millions de dirhams d’exportations de café.

Côté importations, le Maroc a importé d’Ukraine en 2021 1,11 milliard de dirhams de blé, 552,69 millions de dirhams de tourteaux et autres résidus des industries alimentaires, 195,59 dirhams de demi-produits en fer ou en aciers non alliés, 190,4 millions de dirhams de tabacs, 136,5 millions de dirhams de matières plastiques et ouvrages divers, 113,44 millions d’orge, 83,46 millions de dirhams de maïs, 14,76 millions de dirhams de grains de céréales (sauf du riz) ou encore 116,25 millions de dirhams d’autres munitions et armes blanches, comme le détaille le journal.

Autre volet auquel il faudra être attentif: le tourisme au Maroc, secteur fortement sinistré par la pandémie de Covid-19, notamment à Agadir. Pour Rachid Dahmaz, président du CRT Souss-Agadir, «si cette guerre perdure, elle va impacter les arrivées en provenance de la Pologne, principal marché émetteur d’Agadir, ou encore celui de la République tchèque qui est un important marché pour la destination Maroc».

Par Fayçal Ismaili
Le 02/03/2022 à 19h25