Dans un communiqué qui sera publié ce lundi sur certains supports, Maghreb Steel confirme que la situation financière est difficile, faisant état d'"une contraction des marges commerciales de la société". Et d'affirmer que "le résultat net de la société devra être déficitaire au titre du premier semestre 2013". Une situation dûe "au poids de la concurrence des importations sur le marché local à des prix bas en provenance de l'Europe" et à une "sous-activité au niveau des nouvelles installations de l'usine de Bled Solb engendrant des coûts de production plus élevés", explique l'entreprise. Maghreb Steel fait également état d'une "faible marge des produits sidérurgiques à l'international imputable à la crise des pays européennes qui enregistrent des surcapacités de production", un facteur supplémentaire qui agit sur ses comptes.
Le gouvernement se contente de "suivre de près" le dossier
Le top management de Maghreb Steel tente de rassurer malgré le contexte de crise et affirme "continuer à optimiser ses coûts de production". Pour le groupe, c'est le seul moyen aujourd'hui "de réduire les charges et d'améliorer la rentabilité de la société", en attendant que le ministère de l'Industrie prenne les mesures anti-dumping nécessaires. A noter que le département de Amara, qui avait commandé une étude de dumping sur le secteur suite à la demande de Maghreb Steel, attend les résultats de cette enquête avant de trancher. En attendant, il faut bien reconnaître que la faillite est irréversible.
