L’or noir décroche sur les marchés internationaux

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Revue de presseKiosque360. Les prix du pétrole chutent en raison d’une augmentation de la production de l’OPEP et des Etats-Unis. Une bonne nouvelle pour le Maroc, puisque le prix du baril est une variante capitale dans les prévisions pour le Budget 2018.

Le 02/10/2017 à 21h52

Voici une nouvelle qui devrait réjouir Mohamed Boussaid, ministre de l’Economie et des Finances, qui peaufine actuellement les derniers détails du projet de Budget 2018 en tenant compte, évidemment, d’un prix moyen du baril du pétrole. Et, selon un article mis en ligne, ce mardi 2 octobre, sur le site du quotidien économique français lesechos.fr, les cours de l’or noir seraient en train de décrocher.

La raison de ce décrochage n'est pas claire. Toujours est-il que, depuis l'ouverture des marchés, ce lundi, le baril est sous pression. Au rang des explications, d'après Commerzbank, «un dollar raffermi, une augmentation de la production de l'OPEP et de nouvelles prévisions à la hausse de la production aux Etats-Unis», rapporte Les Echos.

En effet, l’OPEP aurait pompé 50.000 barils par jour supplémentaires en septembre. «Globalement, l'accord (1 million b/j en moins) est respecté à hauteur de 86% par les pays du cartel, selon Commerzbank», mais la discipline diffère d'un pays à l'autre. A titre d’exemple, l'Arabie saoudite et l'Angola ont trop réduit leur production par rapport à leurs engagements, alors que les Emirats arabes unis ou l'Equateur ne respectent les quotas de production qu'à hauteur de 30%.

L'autre grand facteur de baisse des prix est à trouver aux Etats-Unis, où la production semble repartir de plus belle après un coup d'arrêt lié aux ouragans, rapporte le quotidien spécialisé. Et de préciser que, comme le révèle le dernier décompte de Baker Hughes, le nombre de plateformes de forage a augmenté: avec 6 puits de plus, on en compte désormais 750 outre-Atlantique. Et la production américaine devrait même continuer d'augmenter, avance Commerzbank qui estime qu’elle pourrait même atteindre, dès cet automne, son plus haut niveau depuis 1970, à 9,6 millions de barils par jour.

Par Fayçal Ismaili
Le 02/10/2017 à 21h52