C’est une page de l’histoire industrielle de Jerada qui se tourne. L’office public dirigé par Abderrahim El Hafidi vient de lancer une consultation pour le démantèlement et la déconstruction de l’ancienne centrale thermique de la ville, en service depuis 1971.
Le bureau d’études qui sera retenu aura pour mission d’établir une reconnaissance approfondie des ouvrages à démolir ainsi que les matériaux/métaux à valoriser, et d’établir l’ensemble des pièces constitutives pour le lancement de l’appel d’offres visant à solliciter les entreprises d’exécution des travaux de démolition de la centrale, tout en pilotant l’intégralité des opérations de démantèlement.
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Le chantier s’annonce compliqué, car il s’agit de démolir des ouvrages industriels de grande hauteur dans un environnement dense avec de fortes contraintes. Hormis la présence éventuelle d’amiante ou d’autres produits dangereux (mercure, plomb, etc.), la proximité d’une centrale en activité (350 MW) et des chemins de fer est la principale problématique du chantier.
Le bureau d’études doit également statuer sur le maintien en exploitation ou non du bâtiment administratif, et ce, pour le besoin de suivi de la nouvelle centrale.
Rappelons que la ville de Jerada accueille depuis 2017 une nouvelle centrale thermique d’une puissance installée de 350 MW. Sa réalisation avait été confiée au chinois SEPCO III pour un montant d’environ 3 milliards de dirhams, financé principalement par la banque chinoise Exim Bank.
