Après plusieurs années de négociations, le management de l'OCP est parvenu à boucler le dossier des arriérés de TVA envers l'Etat. Dans son édition du jour, L'Economiste assure que le groupe «va récupérer plus de 20 milliards de dirhams suite à un accord avec le ministère des Finances avec un montage identique à celui mis en place pour le secteur privé». Et pour ne pas faire de jaloux, toutes les banques sans exception sont sur ce dossier. Elles débloquent les fonds au profit de l'OCP et se feront rembourser par le Trésor sur une durée de dix ans.
L’Economiste estime que cette solution ne résout pas le problème à la source. «Pour des groupes comme l'OCP qui sont de gros investisseurs, le risque de reconstitution du solde est élevé s'il n'y a pas une solution pérenne».
Ceci dit, cette manne est la bienvenue pour l'OCP qui «va renforcer le bilan du groupe grâce à une réduction de 40% de l'endettement net». Elle va surtout lui permettre d'obtenir de meilleures conditions de financement. Il faut dire que l’OCP est engagé dans la Vague II de son plan de développement, qui nécessitera un investissement de 75 milliards de dirhams sur dix ans. Obtenir de meilleures conditions de financement est donc primordial.