L'innovation et l'entrepreneuriat au service du développement social

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Revue de presseKiosque360. L'entrepreneuriat, notamment social, attire de plus en plus de jeunes Marocains. Ce secteur est en pleine effervescence mais connaît quelques contraintes.

Le 24/08/2016 à 09h25

Dans le très récent classement mondial de l’innovation, le Maroc a perdu 6 rangs pour se placer au 72ème rang sur 128 pays classés. Selon le quotidien Aujourd’hui le Maroc , dansson édition du mercredi du 24 août, le royaume est pourtant l’un des rares pays à revenu intermédiaire à être classé à ce niveau. C’est une bonne nouvelle pour le pays, d’autant plus que l’innovation impacte généralement l’entrepreneuriat.

Selon une étude du Global Entrepreneurship Monitor, 70% des Marocains voulaient se lancer dans l’entrepreneuriat en 2009 . Une tendance que l’on ressent aujourd'hui de plus en plus sur le terrain. En effe, le nombre de start-ups lancées sur les trois dernières années a quintuplé, selon la publication. Dans le seul secteur des technologies, cette avancée a permis la création de quelque 58.000 emplois.

Par ailleurs, l’entrepreneuriat social a connu une floraison depuis quelques années au Maroc. Eric Asmar, chargé de programme au Centre marocain de l’innovation et l’entrepreunariat, explique sur les colonnes du journal qu’un entrepreneur social va privilégier les objectifs sociaux par rapport à des projets plus lucratifs. Selon lui, c’est un segment qui crée à la fois richesse et emploi.

Ainsi, des sociétés œuvrent dans des secteurs tels que la protection de l’environnement, l’éducation ou encore la santé. L’un des objectifs du Centre marocain de l’innovation et l’entrepreunariat est de former et d' inciter les jeunes à choisir cette voie. Dans le même sens, Enactus accompagne aussi, de son coté, des étudiants pour les aider à élaborer des projets à caractère social.

Toujours selon Aujourd’hui le Maroc, plus de 20% de ces projets deviennent une réalité et génèrent une activité régulière et pérenne.

Cela dit, le taux de réussite des start-ups, au Maroc, avoisine 0,5%. Et différents acteurs militent pour que le pays commence à avoir un environnement favorable pour la création d’entreprises. En même temps, ces acteurs aident et accompagnent les porteurs de projets, à l’exemple de l’espace Bidaya.

Par Fayçal Ismaili
Le 24/08/2016 à 09h25