Et si les banques étaient finalement un maillon essentiel de la réussite du projet de dématérialisation des procédures du commerce extérieur ?
En tout cas, deux expériences menées récemment ont prouvé que ces établissements peuvent être un atout incontournable pour les pouvoirs publics dans leur quête de simplification des procédures. Dans certains cas, ils peuvent même s’avérer comme des acteurs incontournables.
Dernier exemple en date c’est l’accompagnement de Portnet SA (en charge du projet de dématérialisation) par la BCP pour le lancement de la dématérialisation de la licence d’exportation. Les deux partenaires, accompagnés également par l’Association marocaine des exportateurs (ASMEX) et le ministère en charge du Commerce extérieur, ont réussi à mobiliser plus de deux cents opérateurs lors d’un atelier de lancement de cette initiative. Cette rencontre a été l’occasion de présenter le processus de la souscription électronique de la licence d’exportation, ainsi que le programme de développement des services de PortNet à l’Export. Elle a aussi démontré que, grâce à l’implication du secteur bancaire, la mobilisation des opérateurs devient plus facile.
Cette expérience est la deuxième du genre puisque lors du lancement de la dématérialisation du titre d’importation en juin 2015, là encore Portnet a pu compter sur le secteur bancaire pour toucher un maximum d’opérateurs concernés. D’ailleurs, le DG de Portnet SA, Jalal Benhayoun, a toujours insisté sur l’implication des autres organismes intervenants, à un moment ou un autre, dans la chaîne de valeur du commerce extérieur, pour la réussite de ce chantier.