Ces deux conventions de prêt et de gage ont été signées par le ministre de l’Économie et des finances, Mohamed Boussaïd, le directeur général du Fonds koweïtien, Ahmed Al-Badr, et le directeur général de l’Office national des chemins de fer, Mohamed Rabie Khlie, en présence du ministre de l’Équipement, du transport, de la logistique et de l’eau, Abdelkader Amara.
S'exprimant à cette occasion, Mohamed Boussaïd a salué l’excellence des relations et le partenariat séculaire unissant le Maroc et le Fonds koweïtien, ainsi que sa contribution significative au financement des projets stratégiques du royaume.
Le ministre a insisté sur l’importance de la LVG, premier projet de son genre sur le plan africain s’inscrivant dans le cadre des chantiers structurants lancés par le royaume, sous la conduite du roi Mohammed VI. Il a ajouté qu'il s'agit là d'une politique visant à encourager le développement économique, à travers la création d'un système moderne de transport ferroviaire, et à accompagner la hausse croissante du trafic, notamment au niveau de l’axe Tanger-Casablanca.
De son côté, Al-Badr s’est félicité du partenariat historique liant le Maroc et le Fonds koweïtien qui date de plus de 50 ans, estimant que la LGV est une expérience pionnière entamée par le Maroc et un projet géant qui nécessite un budget financier énorme.
Le Fonds koweïtien pour le développement économique arabe est un partenaire intervenant dans le financement de plusieurs projets de développement sur les plans économique et social, a-t-il souligné, rappelant que le Fonds a contribué au financement de la première tranche de ce projet, en accordant au Maroc un prêt de 25 millions de dinars koweïtiens (85 millions de dollars), ce qui porte sa contribution totale à 40 millions de dinars koweïtiens (130 millions de dollars).
Pour sa part, Khlie a affirmé que les travaux de la LGV au niveau de l’axe Tanger-Casablanca ont progressé à 91% et s’achèveront fin de l’année en cours, notant que le premier trimestre de l’année prochaine sera consacré aux essais techniques, avant le lancement effectif à partir du premier trimestre 2018.
Il a, ainsi, annoncé que les travaux au niveau de l’axe Casablanca-Marrakech ont avancé et que la ligne sera prête fin 2018, notant que la LGV permettra de réduire la durée du voyage entre Marrakech et Tanger d’environ 4 heures.
Quant à Amara, il a salué la dynamique de coopération entre le Maroc et le Fonds koweïtien, assurant que ce projet permettra au royaume d’accéder à un niveau supérieur en matière de technologie ferroviaire.