La situation du marché immobilier est déplorable, tout comme celle des auxiliaires de justice, notamment les notaires. Selon L'Economiste, la profession, qui compte 2.000 praticiens et 15.000 emplois directs et indirects, est à l'arrêt compte tenu du manque de transactions immobilières. Le journal précise, dans son édition du jour, que les auxiliaires de justice n'ont pas été intégrés dans le décret relatif à l'état d'urgence sanitaire et fixant la liste des activités essentielles. De quoi, comme l'indique le quotidien, les pousser à fermer leurs études. Des études qui réalisent quelque 450.000 actes en moyenne par an. Avec l'instauration du confinement, les cabinets des notaires étant au chômage technique, le nombre de ces actes va fondre comme neige au soleil.
Le journal affirme que cette inactivité impacte les recettes de l'Etat. Et que dire des promoteurs immobiliers qui, pour écouler leurs stocks, multiplient les promotions? Ceci dit, L'Economiste évoque des perspectives positives. Il estime, en effet, que l'offre immobilière se fera abondante à la sortie du confinement, puisque certains propriétaires affectés par la crise pandémique pourraient être amenés à vendre leurs biens immobiliers pour relever leur pouvoir d'achat. Cela devrait conduire à une baisse des prix de 15 à 20%, en particulier dans le seconde main. Reste à savoir si la demande va suivre.